Les études scientifiques ont démontré l’apport majeur de l’activité physique adaptée en complément des autres traitements, pour les patients porteurs d’affection de longue durée. Ils sont plus de 12 millions en France et sont malheureusement trop peu à bénéficier de ce dispositif.
Les kinésithérapeutes, professionnels de santé et du sport, remplissent tous les critères pour être un élément moteur de l’activité physique adaptée grâce à la prescription.
Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2024 offre l’opportunité de permettre aux kinésithérapeutes de prescrire de l’activité physique adaptée aux patients, mesure de bon sens, qui constitue une solution aussi sûre pour nos patients qu’efficace pour la santé publique.
Pascale MATHIEU : « L’élargissement de la possibilité de prescription de l’APA aux kinésithérapeutes a pour objectif de promouvoir cette activité auprès des patients et d’en démultiplier les effets positifs. C’est un complément à la kinésithérapie.
De nombreux patients échappent à la prescription d’activité physique adaptée par méconnaissance du dispositif. Plus de 30 % des actes des kinésithérapeutes sont en lien avec des affections de longue durée. Ces patients sont vus par le kinésithérapeute parfois plusieurs fois par semaine et au long cours, ce qui permet à ces derniers de leur expliquer les avantages de pratiquer une activité physique adaptée à leur état de santé. La prescription est un prolongement naturel de cette incitation que doivent faire les kinésithérapeutes, pleinement engagés dans leur mission de santé publique.
Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2024 offre l’opportunité de permettre au gouvernement de proposer un amendement pour améliorer un dispositif qui présente un réel intérêt pour la santé publique, sans coût supplémentaire. »
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