La présidente du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, Pascale Mathieu, le secrétaire général, Jean-François Dumas, le président du Conseil régional d’Occitanie, Jean-François Couat,  et le président du Conseil régional d’Auvergne Rhône-Alpes, Frédéric Ravel,  sont allés à Varsovie en Pologne le mardi 6 décembre 2022 pour une session de travail avec Tomasz Dybek, président de la chambre polonaise des kinésithérapeutes, Rafał Trąbka, vice-président, Weronika Krzepkowska, responsable de la Coopération internationale et Wojciech Komosa, chef de la communication et du marketing.

Les échanges ont notamment porté sur le projet de création d’un cadre commun européen de formation pour les kinésithérapeutes et sur la formation en kinésithérapie des étudiants polonais souhaitant exercer en France.

Ce déplacement est l’occasion de rappeler la volonté de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes et de l’Ordre polonais d’agir conjointement dans le but de promouvoir la kinésithérapie, pièce essentielle dans la santé des patients, à l’échelle européenne.





Pendant cette journée, de nombreux échanges ont eu lieu afin d’évoquer les différences existantes entre nos deux nations et plus particulièrement les programmes de la formation initiale en kinésithérapie, les compétences techniques, les équivalences de diplômes ainsi que la formation à la déontologie française des étudiants qui étudient en Pologne et souhaitent exercer en France.

Chaque institution a présenté ses activités, travaux, axes de développement. L’Ordre français et la chambre polonaise ont aussi évoqué l’accès direct au kinésithérapeute, les enjeux de mobilité et le projet de cadre commun de formation pour les kinésithérapeutes.

Cette réunion s’est terminée par une table ronde sur des activités conjointes concernant la promotion et le développement de la profession de kinésithérapeute dans l’Union européenne.

Pascale Mathieu, présidente du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes : « Notre profession est une des professions de santé les plus mobiles au sein de l’Union européenne. L’encadrement de cette mobilité doit poursuivre un objectif : la sécurité des patients. La création d’un cadre commun de formation de haut niveau est, je le pense, un outil primordial pour y arriver. Alors que la Commission européenne veut mettre en place une véritable « Europe de la santé » l’harmonisation des formations des professions de santé est nécessaire. La création d’un cadre commun de formation, sur lequel travaille actuellement de nombreux représentants de la profession au niveau Européen, dont la France et la Pologne, pourrait être un outil utile contre les institutions de formation ne respectant pas les standards attendus, en montrant une réponse commune des parties prenantes européennes reconnues. »

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